Vistas a la página totales

viernes, 9 de febrero de 2024

NEWS - Rio de Janeiro brûle !


À Rio, en été, il fait chaud. Parfois même très chaud, bien au-delà des 40 °C. C’est normal : c’est un climat tropical. À cette période de l’année – entre la mi-décembre et la mi-mars –, on pourrait même le croire équatorial, vu le taux d’humidité souvent maximal. On a alors l’impression de vivre dans un sauna. Quand, par exemple, on sort de l’aéroport climatisé pour passer à l’air libre de la ville, saturé d’humidité. Ou quand, à la suite d’un bel orage, on baigne dans un gros nuage de vapeur...

Les deux meilleurs alliés du Carioca contre la grosse chaleur sont l’eau (en boisson, douche ou bain de mer !) et l’air conditionné (ou le ventilateur). Indispensables. Le Carioca passe alors au rythme de plusieurs douches quotidiennes, consolidant sa position de champion du monde des douches. Il fréquente assidûment les shopping centers, ces havres de fraîcheur dans la ville surchauffée....

Les phénomènes climatiques – canicule, grosses pluies… – deviennent plus fréquents et s’amplifient. À Rio, c’est extrêmement préoccupant : ces grosses pluies tropicales – de véritables trombes d’eau – occasionnent de graves dégâts, en particulier dans les quartiers populaires, à l’habitat souvent précaire et aux infrastructures inexistantes. Chaque pluie signifie des dizaines de morts, de nombreux sans-abri et des centaines de personnes perdant le peu qu’elles possèdent (mobilier, électroménager…). La météo devient un sérieux problème social face auquel les autorités publiques sont aujourd’hui largement absentes. Ce n’est plus une simple conversation de bistrot.

CourrierInternational - France